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Ecole du Haut-Bois

 

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L'art et la poésie

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L'art et la poésie

 

 

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Wouters Emile

E-mail : ewouters96@gmail.com

 

SI JE POUVAIS


Si je pouvais changer le monde, je sèmerais sur les chemins,
de jolies fleurs, de jolies roses, perlées de rosées du matin ;
Il y aurait du pain du vin, pour ceux d’ici, pour ceux de loin,
un toit de l’eau, de beaux habits, pour ceux de loin, pour ceux d’ici.


Les hommes de tout lieux ne pensent qu’au pouvoir,
pourquoi faire des enfants, pour d’autres territoires,
les envoyer au front, pour obtenir la gloire,
les mères, à la maison, pleurent de désespoir.


Depuis des millénaires, la femme est de corvée,
la bonne à tout faire, la bonne à procréer,
N’est-il pas temps, les hommes, de la voir autrement,
car, n’oubliez jamais, qu’elle fut votre maman.


Enfants de cette terre, un jour devenus grands,
bannissez moi ces guerres, bannissez les méchants,
au loin bombes, fusils, pour d’autres lendemains,
chantez ce beau refrain, unis, main dans la main,


Je veux, je veux changer ce monde, en y semant sur les chemins,
de jolies fleurs, de jolies roses, perlées de rosée du matin,
donner du pain, donner du vin, à ceux d’ici, à ceux de loin,
un toit de l’eau, de beaux habits, à ceux de loin, à ceux d’ici.

 

Wouters Emile

E-mail : ewouters96@gmail.com

 

Ô mon âme

Que restera-t-il, de toi, après ma mort ?
Toi qui a stocké mon vécu, mes trésors,
je compte sur toi pour me restituer
mes souvenirs amassés pendant des années ;

 

Te souviens-tu de cet instant unique
où, à peine né, je ressentais, sur ma joue,
les lèvres de ma mère venant de me donner le jour.

 

Fais moi ressentir à nouveau, ces doux instants,
quand ma grand-mère maternelle m’entourait de son châle,
me berçait tendrement en me réchauffant
pour ne pas prendre froid, à l’abri du vent.

 

Fais moi encore revivre cette belle découverte,
le lever du soleil, l’odeur de l’herbe verte,
cette musique, si belle, qu’elle demeure, à jamais,
gravée dans mes oreilles, pour l’éternité.

 

Dis-moi que sont devenus tous ces bénévoles
qui ont pris soins de moi dès mon premier envol, 
me guider au mieux dans cette grande aventure,
pour éviter le mal, trouver une route sûre.

 

Fais-moi, oh, je t’en prie, revivre ce moment,
cette émotion profonde, ce frisson d’un instant,
découvrant cette fille au regard si doux,
qui deviendra ma femme, le rêve d’un grand fou.

 

Il y a tant à revoir, classés dans ma mémoire,
les sages de cette terre disent de garder espoir,
qu’après avoir quitté tous ceux qu’on aime,

Une nouvelle vie s’ouvre à nous, pour qu’à nouveau on s’aime.

 

De nouvelles aventures nous attendent au futur,
pour ,de nouveau, enfouir nouveaux trésors,
dans notre âme, véritable coffre-fort.

 

Wouters Emile

E-mail : ewouters96@gmail.com

 

LA VIE

 

Oh toi, rose, mon amie,qui saisons après saisons,
illumine nos pupilles, et m’offre mille sensations.
De boutons dès le printemps , tu étales , à présent, 
tes pétales, aux tons subtiles, ravissante à souhait,
à mes yeux, émerveillés.
L’été venu, ouvre tout grand ton cœur, 
et diffuse, le soir venu, de délicieuses senteurs,
partageant douceur, bonheur.
Au plus profonds de tes plis on y trouve
pépites d’or.
Après avoir tout offert, distribuer au gré du vent,
ta parure devenue fragile au fil du temps.
Puis disparaître à l’automne, et prendre un très long repos,
puiser forces dans tes racines, pour renaître à nouveau.
Comme toi, nous sommes pareils, notre mère nourricière,
un jour nous a donné vie, engrangé au fil des jours, 
connaissances et qualités, et au printemps, comme la rose,
s’offrir et tout partager, s’épanouir au grand jour,
donner sens à sa vie.
Distribuer, nos richesses, avec amour et amitié.
Dépossédé, peu à peu, de nos forces, nos acquis,
c’est le temps du repos, l’hiver est présent, l’été est fini.
Laissant, derrière nous, on l’espère, des souvenirs heureux,
à celles et ceux, qu’un jour nous avons rencontrés et 
aimer par en mourir pour aller puiser à la source, dans nos racines, 
force, vigueur, vitamines,
pour renaître,qui sait, un jour, et connaître nouvel amour.

 

Wouters Emile

E-mail : ewouters96@gmail.com

 

DOUCEUR MOSANE

 

Ah qu’il fait bon vivre chez nous, pourquoi chercher au loin ? 
Ce qui est à notre portée, nous comblant toute l’année, 
nous régalant, quoiqu’on en pense, notre Meuse, la bien aimée.

 

Pourquoi choisir les océans, alors que nous avons un fleuve plaisant,
pas cher, pas loin, offrant détente à qui veut bien.
Il suffit de le parcourir, ses mille facettes vont vous ravir.
Prenez le chemin de halage, vous allez vivre un beau voyage.

 

Se promener en bord de Meuse, contempler une vallée merveilleuse, 
la faune la flore nous invitent à admirer,
salicaires, roseaux et molènes, villas fleuries aux jolies façades
et les passants qui se promènent, dans cette contrée enchantée.

 

De Liège à Namur ou Dinant, vous allez passer d’excellents instants.
Bateaux, Namourettes, pour découvrir, les coins arborés.
Cyclistes sur chemin de halage, seuls ou en tandems, enfants pour bagage.
La citadelle son fort Vauban, se visite quelque soit le temps.

 

Français, Hollandais, Allemands, nombreux viennent passer un bon moment.
Les rochers attirent les alpinistes, qui de là haut, 
se régalent d’une vue fantastique. Les Pêcheurs taquinent le goujon, 
un parapentiste prend le vent, qui le pousse en le balançant.

 

Les peintres ont le choix de sujets, futurs Renoir? Futurs Monet?
Croquants châteaux se mirant dans l’eau, où le resto perché tout là haut.
Le folklore attire la foule, encourageant les jouteurs de leurs mains. 
Une péniche regarde au loin, que l’éclusier lui dise, vient.

 

Et si la voile, la nage, vous tente, une école de renommée attend et, 
vous initie, faisant de vous un skipper épatant.
Que vous arrive petite faim, les terrasses qui jonchent le parcours,
vous accueilleront, et offriront des plats succulents faits maison.

 

Wouters Emile

E-mail : ewouters96@gmail.com

 

QUI L’EUT CRU ?

 

REFRAIN

 

Qui l’eut cru, qui l’eut cru, qu’un pinceau et des couleurs
donneraient tant de bonheur.
Qui l’eut cru, qui l’eut cru, d’avoir tant de joies dans nos cœurs.

 

Couplet I

 

Il n’est jamais trop tard pour prendre de bonnes résolutions,
quelle que soit la saison, vivre nouvelles passions,
pour connaître, un jour, nouvelles aventures.

 

Couplet II

 

A notre disposition, existent nombreuses solutions,
offrant belles sensations, des clubs à profusion,
jeux de société, chanter ou bricoler.

 

Couplet III

 

Nous avons choisi l’Art, exprimant sentiments secrets,
et de les dévoiler, sur toile ou sur papier,
Danseurs, animaux, paysages ou bateaux.

 

Couplet IV

 

Est née, tout en douceur, une réelle et grande famille,
par l’amitié , unie, soudée à tout jamais,
C’est notre fierté, et pour l’éternité.

 

Wouters Emile

E-mail : ewouters96@gmail.com

 

NAUFRAGE

 

Refrain
Nul doute, nous irons tous brûler en enfer.
Se croyant tout permis, en pillant notre terre,
au-delà des frontières, des continents des mers,
n’avons rien épargné d’un héritage précieux,
que nos aïeux lointains ont légué pour être mieux.
I
Voici les temps modernes offrant à profusion,
de beaux fruits des légumes, ce même hors de saisons.
Des Kiwis du Mexique, des citrons du Cap-Vert,
des raisins d’Amérique, d’Égypte des pommes-de-terre.
Oui mais…
II
Pêchées en mer du nord, crevettes grises lavées,
sont expédiées en Chine pour être décortiquées,
par des enfants habiles puis reviennent aussitôt,
par containers par mer, par avions cargo.
Oui mais …
III
S’habiller à l’ancienne, on vous trouve bizarre, 
des trous aux pantalons, c’est plus chic, moins ringard.
Les fesses ouvrent fenêtres, on peut y admirer,
un tatouage montrant le nom du bien aimé.
Oui mais…
IV
Pour être à la mode, se montrer élégant,
faut raser les cheveux sur un côté seulement,
se les faire teinter en rouge en violet
placer au bout du nez, un anneau , très utile,
car il permet d’y pendre, clés de la limousine.
Oui mais…
V
Suivons et sans remords, ces conseils judicieux,
qui nous promettent un monde merveilleux,
des récoltes abondantes, des voyages luxueux,
grande vie pour les moins pauvres, des miettes pour les gueux.
Oui mais…

 

Wouters Emile

E-mail : ewouters96@gmail.com

 

Rêve d’Amour

 

Quand naît l’amour, à l’aube de la jeunesse
nos cœurs battent le tambour.
Quand vient l’amour, que l’on découvre l’ivresse,
rien n’existe aux alentours.
Un bonheur ineffable envahit notre corps,
transporte notre âme, tel un ouragan,
fort de ses vents, balayant, soufflant,
qui emporte au loin tracas tourments.
Vient en douceur, tendresse qui nous anime,
et efface nos erreurs.
Le temps s’écoule, poursuivant son chemin,
resserrant plus fort nos liens.
Et le soir arrivé, fleurissent nos souvenirs,
grandis au fil des ans, en se rappelant,
les événements, les petits, les grands, qui nous ont,
fait vivre passionnément.
Ce soir je t’offre, une rose parfumée,
pour toi ma bien aimée,
par amour, toujours.

 

Wouters Emile

E-mail : ewouters96@gmail.com

 

Ode à l’Amour de ma vie

 

Toi la plus belle, moi le clochard, qui par un merveilleux hasard,
jamais pensant un seul instant, qu’un jour, enfin devenus grands,
nous ferions route ensemble.

 

Je me rappellerai toujours ce qui fut pour moi un grand jour,
t’ayant connue belle chrysalide, te retrouvant beau papillon.
Mes yeux rivés sur ton regard, le coup de foudre à ton égard,
fou de joie et d’émotion.

 

Pour toi de simples retrouvailles, moi dans un corps pris en tenaille,
étant pas le prince charmant, présent dans tes rêves d’enfant.

 

J ‘allais devoir, très fermement, éliminer tes soupirants, 
qui tournoyaient dans ton sillage .j’étais devenu ce jaloux,
cet amoureux devenu fou, de ta crinière, de ton corps si sage.

 

Te souviens-tu de cet instant ? Me prenant la main, la serrant,
faisant comprendre que tu m’aimais. Tu avais fait ton premier choix, 
et j’étais là, tout contre toi, goûtant à ce bonheur suprême .

 

Oh oui, oh oui, je t’aime, je t’aime, car te voici, soudain, devenue reine,
à côté d’un garçon bohème.

 

Nous construirons une chanson, en plaçant sur la partition,
des dièses aussi des bémols, de cette passion un peu folle,
la ronde devenant triolet, embellissant notre projet.

 

Crois-tu qu’un jour que nos enfants,nous enverrons, là haut, leurs chants
d’amour qu’ils construiront, qu’un jour, enfin tous réunis, 
nous chanterons à l’unissons.

 

Amour, amour toujours, qui nous a unis tant de jours ;
pour que vous puissiez, chaque jour, à votre tour,
vous murmurer, joue contre joue, et y poser
le plus beau mot qui soit, JE T’AIME.

 

Wouters Emile

E-mail : ewouters96@gmail.com

 

Tout à changé, faut s’adapter

 

I
Qui se souvient du rémouleur, meule tournant en pédalant
aiguisant couteaux et ciseaux, et tout autres objets tranchants.
Et de ces noirs réverbères, que l’allumeur, la nuit tombante, 
de sa perche naissait la lumière,qui colorait le sombre ambiant.
Qui a connu notre laitière remplissant nos cruches de lait
fumant encore car à l’aurore, les vaches, heureuses, étaient au pré.
Et l’habitant, l’été venu, assis dehors à papoter
commentant avec les voisins, le journal reçu le matin.
Passait, rarement, une seule auto, car, rien que les riches en possédaient
Nous, enfants, étions très contents, car la rue nous appartenait.
C’était l’bon temps, c’était l’bon temps.

 

II
C’était l’bon temps disent les vieux, mais ce temps là est révolu.
Qu’avons nous donc fait au bon Dieu, tous nos repères sont foutus.
Faire ses courses à quelques pas, c’est terminé, faut pas rêver,
dans un zoning où, concentrés, se trouvent les hypermarchés.
Le boulanger du coin, fermé, comme les bouchers et l’épicier,
Les grandes surfaces ont tout raflé,c’est le vide à proximité.
Faut s’adapter, faut s’adapter.

 

III
Que voit-on, maintenant, en ville, dans les faubourgs,dans nos villages,
des jeunes rivés au G.S.M, raccordés, par fil aux oreilles.
Traversent hors passages cloutés, même pas peur d’être renversés
Nous on regarde où sont nos pieds, peur de tomber, peur de chuter.
Que dire si on fait des achats, Amazone s’en chargera
ou en ligne pour encore moins cher, faut commander chez les Chinois.
Faut s’adapter, faut s’adapter.

 

IV
Oublions nos vieux souvenirs, le bal musette et la guinguette
c’est à Werchter qu’il faut aller, mais attention d’être écrasés
valser au bras d’une jolie fille, sans tatouages, piercings au nez
s’est vraiment rare, vraiment très rare, faut bien chercher pour en trouver.
Charles Trenet, les feuilles mortes, ou encore le temps des cerises,
c’est démodé, le rap est là et les batteries les enivres.
Faut s ‘adapter, faut s’adapter.

 

V
Ce qui arrive à notre époque, c’est un énorme chambardement
qui aurait cru voir défiler, des cheveux bleus, rouges ou rasés.
Mais dites vous bien, c’est pas nouveau, il y’en a eu dans l’ancien temps
nos parents, nos grands-parents,ont aussi vécu des changements
s’ils revenaient, ce jour, sur terre, ils s’enfuiraient tout aussitôt
s’exclamant aussi bras en l’air, sont fous ces drôles de zigotos.
Eux qui jouaient à la soirée, avec leurs voisins Jean, Margot,
à la belote ou au nain jaune, en savourant un bon café.
Tout à changé, faut s’adapter.

 

Wouters Emile

E-mail : ewouters96@gmail.com

 

QUI SERAS TU ?

 

Tout dépendra des circonstances, il te faudra un peu de chance,
du courage et de la volonté, pour qu’un jour tu te sois fait 
Et connaître de belles aventures, et de connaître une belle créature,
et à deux poursuivre le chemin, qu‘ont tracé, pour toi, les anciens.


Qui seras-tu toi qui vient de naître, un inconnu, deviendras tu célèbre?
Seras-tu bon ou méchant? Qui peut le dire pour le moment?
Tes parents se posent bien des questions, eux qui rêvent de te voir grandir,
et soucieux pour ton avenir,


Que verras-tu, nouveau sur la terre? Et dans le ciel, dans les océans?
Inventions toujours plus chères, iras-tu vivre sur Jupiter?
Et connaître la terre sans la guerre? Et les hommes se serrer la main,
et manger enfin à leur faim.


Et sauras-tu sauter les obstacles? Les tentations que tu crois être miracle?
Les offres les plus alléchantes, qui font souffrir, qui désenchantent.
Sauras-tu éviter les pièges? La tempête l’orage ou la neige,
cherche ailleurs source du bonheur.

 

Wouters Emile

E-mail : ewouters96@gmail.com

 

Loin de nous le corona

 

Quand nous reviendra, le pinceau en main
de revoir les copines, de revoir les copains,
la vie sera belle.
A nouveau fêtant d'une divine bouteille, 
un anniversaire, chantant ce refrain.
Quand nous reviendra, le pinceau en main,
nous vivrons, ensemble, la main dans la main.

 

Elles seront encore, plus belles nos peintures,
chargées d'émotions, qu'un virus procure,
la joie de se retrouver.
Heureux d'être sortis de cette folle aventure,
qui nous a contraint à rester dans nos murs.
Elles seront encore, plus belles nos peintures,
qui refléteront, le bleu d'un ciel pur.

 

Jamais oh jamais, nous aurions pensés,
que des jours si sombres, nous mettraient à l'ombre,
forçant à nous isoler.
Mais nous apprenant oh combien l'amitié
qui nous rassemblait,allait nous manquer,
Jamais oh jamais, nous aurions pensés,
de connaître, un jour, les cours nous manquer.

 

Quand nous reviendra, le pinceau en main
de revoir les copines, de revoir les copains,
Quel bonheur nous comblera.
Déjà, c'est certain, que nous fêterons çà,
Pouvant, enfin, nous serrer dans les bras.
Laissant éclater, au grand jour notre joie,
car notre amitié, nous réuniras.

 

VALEZ Henri
E-mail : henri.valez@orange.fr

LE PEINTRE

Confiant à l’avenir,
Aquarelles et gouaches,
Dieu seul sait si j’en gâche,
Pour ne rien obtenir.

Artiste du dimanche,
Je saisis le plaisir
Dans ce très beau loisir,
Ou quelque fois je planche.

Au divin devenir
Le peintre, lui s’arrache,
Tout baigné de panache
Pour bien intervenir.

De la toile écrue, vierge,
Effleurée d’une main
Détenant un fusain,
Un fin croquis émerge.

Un contour ombragé
Ébauche le sujet,
Répondant au projet
Reste à corriger.

Rêvant d’y parvenir,
Doucement il cravache
Pour bien finir sa tâche,
Tableau du souvenir.
Abby
E-mail : abbybabille@gmail.com

Dans les Dolomites

Je connais une petite église
Que l’altitude grise
Qui sur son piédestal
Se prend pour cathédrale

Son œil unique marquant le temps
Comme un reproche aux mécréants
Ne voit les trois mille mètres d’éternité
Qui dans son dos contemplent la vallée

Dame montagne de tant de vanité se gausse
Et cime dans les nuages surveille
Qu’un été inondé de soleil
Petit église ne prenne abside trop grosse

Minuscule croix perchée au faîte
Pense que son ombre couvre la planète
Dame montagne crêtes rosies
Au crépuscule prie
L’astre qu’elle vient d’éclipser
De bien vouloir lui pardonner

Quand le soir vient la couvrir
Petite église se sent pâlir
Alors vexée à toute volée
Elle sonne aux hommes leur destinée
Dame montagne sourit de sa témérité
Et appelle ses compères
Foudre, éclairs et tonnerre
VALEZ Henri
E-mail : henri.valez@orange.fr

La Peluche

Elle montait voir le grenier,
Avec, on ne peut le nier,
Une grande curiosité.
Il se doit d’être visité.

D’Ali Baba, c’est l’univers,
Un vrai trésor d’objets divers.
Là, sur la plus haute étagère,
Une forme floue le suggère.

Bien installé dans la pénombre,
Il nous regarde d’un œil sombre,
Ainsi qu’un cyclope géant,
Le buste plié en avant.

Son bras droit est tout arraché,
Gît sur le rayon, détaché.
De son flanc droit sort, oh ! outrage
Des bouts de laine de bourrage.

Une oreille est vraiment pendante,
Trace d’une vie trépidante.
C’est l’œuvre d’un petit bambin,
Qui n’avait rien d’un chérubin.

Mamy, pourrait-tu le soigner ?
Sûr, tu pourras en témoigner.
Elle prend l’ours de l’ingénue,
Coud les morceaux bien maintenus.

Retapé le curieux pantin,
File vers son nouveau destin.

MIDDELEER Isabelle
E-mail : isademiddeleer@skynet.be

Etrennes abandonnées...

Au vestibule l'ombre fait un noir manteau...
Un curieux sifflement chuinte sur le carreau:
Le coeur à bout de lèvres, trois petits sont terrés
A même la faïence que Décembre a gelé !
Tout là-haut, sous les cintres, le vison de Maman
Repose sans frisson; on ne saurait comment
Si petites menottes eussent s'en saisir...
Au salon, les persans ronronnent devant l'âtre,
Goûtant l'exquis repos, sans enfant à combattre.
La truffe dédaigneuse, l'un d'eux sirote encore
Ce soupçon de champagne, reliquat d'un trésor.
L'étoile du Berger, tout à l'heure éclatante
Paraît soudain bien pâle; n'est-ce Noël qu'on chante ?
Las, le Minuit Chrétien s'éteint aux cieux immenses...

 

Mais les charmants bambins, tous les sens en alerte,
Bravent mille démons qui ont juré leur perte.
L'aîné tient le cadet; ce cadet, la puînée
Faisant la ribambelle de leurs corps enlacés.
Pour traquer le silence, ils chassent un sanglot
Au souffle âpre du vent, ils prêtent un trémolo
Car la plainte,à toute heure, peut ébranler le mur...
Le temps passe... Et repasse... Dieu! S'est-il égaré ?
Seul, le tricot des ombres, en mailles, a progressé.
Puis l'hiver au-dedans gagne en cupidité;
A leurs doigts réunis, il fait le teint bleuté
A leurs grands yeux hagards, il met de la buée
Sans omettre un glaçon sur leurs joues enflammées
Le temps passe... O traître, il n'a rien défendu !

 

Un bruit de pas surgit alors de nulle part;
Ce qui tient de la course s'achève en canular...
L'homme rit sans vergogne lorsqu'une femme pleure;
Aux mots incohérents, l'on suppose sa peur !
Si la lumière inonde enfin le vestibule
Elle s'abstient d'éclairer des regards incrédules:
Sagesse de l'enfant! Vous eûtes assez de flair
Et quittiez le navire avant qu'il ne sombrât,
Laissant filer le lièvre, ce "môsieur-votre-père",
Lui qui sans un remord, aussitôt déserta.
Quant à la demoiselle qu'on nomme votre mère
A zieuter son martyre, la raison en perdit
Tandis qu'au loin courait l'objet de sa colère,
De trois enfants, hélas, reniant le logis.

 

Les petits restent là; en leur drapé de pierre,
Ils s'étreignent encore et rient en dedans.
Il est si doux de croire l'ange bleu des chimères
"Oh, les jolies étrennes... Merci, Papa, Maman !"
La magie de Noël pousse avec le sapin,
Ce Roi de la Forêt dont nul ne craint l'épine;
La famille l'a paré de guirlandes et de saints.
Un parfum de cannelle monte de la cuisine
Promesse de gâteaux, ces maternels présents...
L'aube tant attendue se glisse sous le drap,
Farfadet malicieux au blanc bonnet de neige.
On court à la fenêtre; il désigne du doigt
Les diamants en pleur au front du chêne-liège.
Les fées ont-elles filé son bel habit de soie ?

Hélios, sur son char, ralentit ses montures.
Le voilà qui fait signe de son sceptre embrasé.
"Un étrange attelage à Noël fend l'azur,
Huit rennes et leur traîneau font les cieux pommelé...":
L'oeil béat des petiots voit en chaque nuée
Des ruminants immenses et SA barbe fleurie,
La rampe encaustiquée court dans l'escalier:
O, l'idéal tremplin ! Elle les porte au salon.
"Visite fut rendue à notre cheminée..."
La foi des tout-petits sacrifie la raison.
Les parents, lourds encore d'un sommeil conjugué,
Sourient à la liesse de leurs "monstres" charmants.
Dans ce tohu-bohu, ils échangent un baiser:
L'originel péché sanctifie cet instant...

Mais, hélas, je devrais ici me contredire;
Le rêve met un ruban à la réalité.
A l'heure du divorce, il n'y eut fête ou rires...
Petit papa Noël ne fut pas invité !
Bien sûr, ces trois mignons ne courent pas les routes
En haillons miséreux et le ventre brûlant.
Orphelins, mais de qui ? Le lecteur s'en doute...
De deux jeunes idiots, aveugles au sentiment !
Parodie de l'Amour, Figures emblématiques
D'un siècle qui s'égare, recettes à l'appui,
Dans une libido "version technologique"...
Eros le poète, navré, s'est dès lors enfui !

 

 

 

 

 



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